La rencontre de l’antigène avec l’organisme - les muqueuses

En dehors des cas de stress violent (piqure, coupure), où l’antigène pénètre directement dans l’organisme,
celui-ci est normalement capté au niveau de l’intestin par les cellules M (ou par un mécanisme voisin au niveau de la peau, des bronches ou des amygdales). Dans les zones de l’intestin concernées, appelées plaques de Peyer, l’antigène, s’il n’a pas été préalablement évacué par la flore intestinale symbiotique, est naturellement capté par les cellules M afin d’être présenté aux CPA (cellules présentatrice d’antigène; ex : macrophage).

Le cheminement naturel de tout antigène du non soi est d’être initialement accueilli par l’organisme, afin que celui-ci juge du comportement à adopter.

Dans tous les cas, le système immunitaire est activé.
En revanche, celui-ci ne réagi pas nécessairement.
Un mécanisme de tolérance (anergie) peut s’installer, en particulier au contact habituel d’antigène reconnu comme non dangereux (tels que les aliments !).

Captage de l’antigène par les prolongement de la cellule M
M comme «microfolds» = microplis
L’antigène migre dans la cellule M par un mécanisme de transcytose.
La poche dans lequel est enfermé l’antigène migre vers l’intérieur de l’organisme.

Libération de l’antigène dans l’organisme, puis activation du système immunitaire par contact de l’antigène avec la CPA