Dans
un organisme immature, le système immunitaire est lui aussi immature.
Chez le nourisson, la fonction d’apprentissage est gouvernée
par l’allaitement maternel.
Chez l’Homme, l’autonomie commence vers 2 à 3 ans et
à 11-12 ans le système immunitaire est mature.
Le
thymus et la moelle osseuse sont les lieux impliqués dans cette
phase
où sont éduqués deux types de lymphocytes
(globules blancs) : les
lymphocytes T et lymphocytes
B.
Les
molécules du complexe
majeur d’histocompatibilité (CMH
alias HLA),
spécifiques à un individu donné, aux caractéristiques
héritées des gènes paternels et maternels,
jouent un rôle primordial dans l’éducation des cellules
du système immunitaire.
L’organisme
dispose d’une mémoire des rencontres antérieures avec
les antigènes,
sous la forme de lymphocyte
T4 à mémoire en particulier.
Ceux-ci capitalisent l’information acquise.
Ils restent présents plusieurs dizaines d’années dans
l’organisme.
La
phase d’éducation continuelle permet de s’adapter aux
nouvelles rencontres,
qu’il s’agisse de nouveaux antigènes ou d’une
évolution du soi.
Bien
que le Thymus décroisse à partir de l’adolescence,
la phase d’éducation perdure tout au long de la vie. |