Après
intégration de l’information,
il est nécessaire de nettoyer l’organisme de toutes les informations
devenues inutiles ou redondantes.
C’est la phase de convalescence, ou phase d’immunité
à médiation humorale.
Durant
cette phase, des anticorps
sécrétés par des lymphocytes
B
vont interagir avec les antigènes (enveloppe du message dans le
cas d’un virus),
en vue de les précipiter (au sens chimique).
Dans
le cas des virus, les anticorps, comme des employés du ménage,
nettoient la pièce des enveloppes en surplus, les messages (ARN
viral) et leurs conséquences (Cellules infectées) ayant
déjà été "traités" à
ce stade.
L’objectif
est d’éliminer la présence des antigènes du
non-soi présentant un épitope donné.
Les épitopes identifiés par les B, et les antigènes
présentés simultanément aux T4
ont "normalement" la même source virale ou bactériologique,
puisque les 2 événements sont synchrone.
Cette
phase est sous le contrôle des lymphocytes T4 qui activent les lymphocytes
B,
et également des lymphocytes B mémoire lors des premiers
temps d’une réponse secondaire (2ème infection).
Le
cas du SIDA est particulier, l'individu n'étant pas face à
1 type de virus,
mais à de très nombreux types de virus (car celui-ci mute
très rapidement du fait des nombreuses erreurs faites lors de sa
réplication). Tout se passe comme si l'individu était confronté
à des maladies différentes et très rapprochées
dans le temps. Médiations cellulaires et humorales s'imbriquent
dans une spirale qui a pour résultat d'épuiser peu à
peu le système immunitaire. Au dela d'un certain seuil, très
variable selon les individus, le nombre de lymphocyte T4 n'est plus suffisant
pour garantir son intégrité. L'organisme, "débordé",
devient inefficace face aux infections opportunistes qui surviennent.
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