Ces
molécules sont spécifiques d’un individu donné.

Elles servent de récepteurs aux antigènes présents
dans l’organisme et provenant du NON-SOI.
Les molécules
HLA ont un comportement spécifique aux antigènes...
et complexe :
- Les molécules HLA sont codées par des gènes présents
sur certaines zones (locus)
du chromosome 6.
- Les zones concernées sont polymorphes (plusieurs allèles)
et variables d’une population à une autre, d’un individu
à un autre.
- Même si, pour chaque zone du génôme
concernée, les possibilitées de variations sont en nombre
limité, l’explosion de la combinatoire rend quasiment
unique l’individu.
- Cette problématique est à l’origine des banques
de gènes pour
identifier les donneurs pour les grèffes.
En observant les différences
entre populations et entre espèces, les scientifiques déduisent
que l’ensemble des mécanismes supposés gouverner l’évolution
du CMH dans le temps (mutation, transposition) à favorisé
la diversification des gènes de CMH (sous la pression
conjugée de la sélection des agents pathogènes et
des maladies auto-immunes ?).
En tout état de cause, la prédisposition ou la resistance
des individus à certaines maladies
(cf liste)
est correlée à la présence ou l’absence de
certains gènes
ou combinaison de gènes
des locus HLA pé-cités.
Ainsi, par exemple,
la «configuration génétique» HLA DR6 augmente
la réponse à la toxine tétanique ... et inhibe la
réponse à la toxine diphtérique.
HLA Cw3 est associé a une faible réponse au virus de la
vaccine,
HLA B27 à la spondylarthrite ankylosante,
HLA DR3 et DR4 au diabète insulino dépendant,
HLA Cw6 au psoriasis, etc...
L’ensemble
des molécules possibles est réparti sur la population
(l’ensemble des individus).
Le risque d’élimination de toute une population du fait
d’un antigène donné est ainsi réduit.
Ainsi, une information qui ne convient pas à un individu donné
sera susceptible d’être comprise et intégrée
par d’autres individus.
Par exemple, la configuration HLA B53, facteur de reconnaissance du
paludisme est présente chez 40% des nigériens et ...
1% des Français !
La réponse imunitaire à un antigène
donné est donc spécifique de l’individu,

et en particulier de son «terrain génétique»,
lequel est en particulier fonction de son hérédité.
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