Les principaux mécanismes de bio synthèse (suite)

d’autres mécanisme plus ésotérique existent cependant:

si le «coller ADN» est souvent meconnu
intégration d’un nouveau brun d’ADN au génome à l’aide d’endonucléases.
C’est un mode d’intégration d’un ADN viral au partrimoine génétique de la cellule.

 

le codage en sens inverse, de l'ARN vers l’ADN l’est tout autant !
Transcription de ARN en ADN à l’aide de DNApolymérase RNA-dépendante
alias transcriptase inverse : découverte par Howard Tenin sur les virus en 1970,
et Mirko Beljanski sur les bactéries en 1971 (voir aussi la notion d’ARN transformant
dans la litérature). Ce mécanisme est utilisé par les virus à ARN (ex : HIV)

 

La réplication d’ARN est souvent ignorée
synthèse à l’aide de RNA réplicases
(RNA polymérase RNA-dépendante) à noter que par ce mécanisme,
l’ARN n’a pas besoin d’être transcrit par de l’ADN, et n’a donc pas besoin
d’intégrer le génôme pour être traduit en protéines.

 

Quant à l’ARNi, ARN interférant qui fait "taire les gènes",
il est de découverte récente.
Début des années 1990 : Des biologistes travaillant sur le pétunia introduisirent des copies multiples d’un gène codant pour la couleur pourpre. A leur immense surprise, cette introduction, au lieu de renforcer la couleur, provoqua l’apparition de tâches blanches !
Les transgènes introduits n’étaient pas seulement devenus muets,
ils avaient aussi bloqués d’autres gènes de la plante hôte ! (voir travaux de Fire et Mello -1998).
Ce phénomène serait un «ancien» mécanisme de protection cellulaire bloquant la multiplication de matériel génétique «déviant»,
ce qui n’est pas sans impact !

 

Notre connaissance du mode de communication inter proteines
en est quant à elle à ses balbutiements
Changement de conformation par contact entre proteines
Les prions (protein virions) utilisent ce mode de communication (ESB el Creudsfeld Jacob)